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Epaissir le réel

Dès qu’on s’intéresse aux sciences, en particulier dans le monde canin, on se retrouve confronté à un rapport aux sciences ambivalent : entre celleux qui voudraient sincèrement se baser sur “le” Savoir Scientifique, et celleux qui ne voient que contradictions entre ce que disent les sciences et ce qu’iels voient dans leur pratique, “les sciences” se trouvent bien incapables de faire entendre leur propre voix. Entre attirance et rejet, il y a au final assez peu de place pour une représentation fine de ce qu’est la méthode (enfin, les méthodeS) scientifique, de ses réussites mais aussi de ses limites…

Collecter des données en balade avec Daylio

Quand on a un chien sensible ou réactif, il est important de pouvoir collecter des données pour savoir où on en est : voir s’il y a des progrès, mais aussi identifier les facteurs qui influencent sa réaction, soit qui aident notre chien soit au contraire rendent plus difficile sa gestion des émotions. Daylio est une app qui peut nous aider pour cela.

Black And White Short Coated Dogs

Le chien comme symbole de la complexité

La nation iroquoise avait l’habitude de demander, avant chaque palabre, qui, dans l’assemblée, allait parler au nom du Loup, c’est-à-dire parler au nom des absents, des sans-voix. Allons encore un pas plus loin : comment parler au nom du Chien, lui qui est si divers, si polymorphe qu’il résiste à toute tentative de le ranger dans des catégories qui incluraient en même temps tous les chiens ? Pourquoi ne pas, au contraire, assumer cette irréductibilité comme une nouvelle puissance de pensée…

La Ritournelle

En les rassemblant en un seul mot, le concept de Ritournelle est une invitation à penser ensemble le besoin de sécurité et le plaisir de l’exploration. Adapté à nos chiens sensibles, c’est un outil supplémentaire pour les observer différement…

Les “signaux” ou l’arbre qui cache la forêt

Ah les fameux “codes canins”, et leur corollaire, les “comportements observables” ! Comme toujours, c’est un peu plus compliqué que ça en a l’air… Bien sûr, ils existent : un chien qui tient sa queue entre les jambes n’exprime pas la même chose qu’un chien qui nous regarde fixement en grognant. Et pourtant, est-ce qu’on peut apprendre le “langage chien” comme on apprend une langue sur duolingo, en apprenant par coeur une liste de vocabulaire ?

Picture of Jaak Panksepp happily interacting with a rat

Panksepp et les émotions

Nous parlons souvent de l’état émotionnel de nos chiens, mais c’est encore un sujet controversé dans le monde canin : faut-il prendre uniquement en compte les comportements observables, ou faut-il au contraire travailler sur les états émotionnels ? Mais au final, de quoi parle-t-on ?

Comment lire un article scientifique en mode savoirs situés ?

Comme j’en ai déjà parlé dans l’article Epaissir le réel, un des objectifs de ce blog est d’aborder les contenus scientifiques sous un angle épistémologique (critique des constructions de savoirs) particulier : l’approche des savoirs situés. C’est une approche qui combine sans les opposer à la fois les capacités des sciences à construire des savoirs objectifs, et les aspects sociaux, culturels, subjectifs, qui traversent cette construction de savoir. Il s’agit, en somme, de voir comment assumer ces aspects subjectifs permet de construire encore plus d’objectivité.

Les savoirs situés à travers un exemple : la Dominance

Afin de mieux comprendre comment fonctionne une approche de type “savoir situés” (voir le premier post du blog), je vous propose d’analyser ensemble un exemple… En quelques mots, il s’agit d’une approche épistémologique (étude critique des conditions de validité et de construction des savoirs) qui met l’accent sur les aspects contextuels, humains, sociaux, pour ajouter une couche de profondeur aux articles, livres, ou concepts qu’on va aborder. Et en l’occurrence, on va directement aborder un sujet chaud au sein du monde canin : la dominance !